Ma vie sans lactose (et tout va bien !)

Un sujet assez particulier et quelque peu personnel, que j’avais envie de vous partager car de plus en plus de personnes développent une sensibilité au lactose, voire, comme moi, une intolérance au lactose. Et la vie continue, il suffit juste de faire attention et cela devient un mode de vie #sans lactose. Alors si je peux aider ne serait-ce qu’un petit peu !

INTOLERANCE VERSUS ALLERGIE … DEJA VOUS ALLEZ ME DIRE : QUELLE EST LA DIFFERENCE ?

Une allergie alimentaire est un ensemble de réactions immunitaires anormales survenant après l’ingestion d’un aliment particulier. L’allergie chez un adulte peut se manifester de différentes façons : syndrome oral, urticaire, crise d’asthme, rhinite allergique ou manifestations digestives.

L’intolérance, et entre autres, au lactose est un problème de digestion du sucre contenu dans le lait et ses produits dérivés. Le lactose nécessite une enzyme, la lactase, pour être digéré. La lactase, normalement produite par l’intestin, décompose le lactose provenant de l’alimentation en deux autres sucres , qui peuvent être facilement absorbés par l’intestin. Si la lactase est produite en quantité insuffisante, le lactose n’est pas complètement digéré et parvient dans le colon où il est fermenté par des bactéries. Je vous passe les détails mais il en découle une accélération du transit intestinal et des symptômes intestinaux voir sur le reste du corps, assez contraignants.

COMMENT JE ME SUIS RENDUE COMPTE QUE J’ÉTAIS INTOLÉRANTE ?

Il y a un bon nombre d’années, j’avais beaucoup de problèmes de digestion et je ne comprenais pas pourquoi. Mon réflexe a été de consulter un gastroentérologue pour voir ce qu’il en était. Après examens approfondis, il en est ressorti le diagnostic suivant : trouble de la digestion dû au stress, autrement dit : une colopathie fonctionnelle. Personnellement, je suis une personne qui stresse très très peu et qui, à cette époque, faisait quand même attention à ce qu’elle mangeait.

Je n’ai pas forcément changé quelque chose à mon alimentation, mais j’essayais quand même de faire attention sans non plus être stricte. Que nini ! tous ces troubles continuaient et affectaient de plus en plus ma vie. A mon arrivée à Lille, j’ai décidé de consulter à nouveau un gastroentérologue pour faire un point. Nous avons discuté une demi-heure de mes habitudes alimentaires et de mes examens passés; et puis ce dernier m’a juste dit  » enlevez tout ce qui est à base de lactose de votre alimentation pendant 2 semaines, puis testez à nouveau d’en manger et voyez ce qu’il se passe. »

Et comment vous dire que CE MEDECIN a changé ma vie en une demie heure !

Et donc depuis, qu’est ce qu’il a fallu que je modifie ? Beaucoup de choses !

  • Une lecture plus précise des étiquettes sur  les aliments : quand auparavant, je prenais les produits au supermarché sans prendre le temps de lire les étiquettes, là c’est tout le contraire. Je vérifie tout  ! Cela peut prendre un peu plus de temps mais c’est une habitude à prendre. Une réglementation mise en vigueur en décembre 2014 oblige les producteurs à indiquer la liste complète des ingrédients sur les étiquettes et à mettre en exergue (en gras le plus souvent) les potentiels risques d’allergènes. Ça aide un peu plus à voir si je peux consommer cet aliment ou pas.
  • Une demande systématique de la façon dont les plats sont cuisinés lorsque je ne suis pas à l’origine de leur composition. Clairement, au restaurant, je ne vais pas choisir un plat dans lequel je sais qu’il y a pertinemment du lactose (adieu pizza aux 4 fromages !!!)  Par contre, si j’ai un doute sur la préparation, une sauce ou autre, je demande systématiquement. Cela m’a valu à me prendre la tête plusieurs fois avec les établissements où j’allais mais je tenais tête !
  • Plus autant de spontanéité dans la nourriture : aka je ne mange plus ce qui me fait véritablement envie (un bon beaufort ou une bonne crêpe !), mais uniquement des aliments qui sont bons pour moi et pour mon intolérance. J’ai ainsi fait l’impasse sur beaucoup de produits industriels ou transformés, dans lesquels je pouvais toujours retrouver des traces de lactose.
  • Je cuisine donc davantage  ! En mangeant un aliment dont je connais la provenance, ou la composition d’un plat, je suis beaucoup plus sereine sur ce que j’ingurgite, sans crainte d’être malade.

Au final, de cette contrainte alimentaire, j’en ai fait presque un avantage puisque cela m’a permis de cuisinier à nouveau, à prendre conscience de plusieurs choses dans mon alimentation et à apprécier les produits non transformés.

Je vous partagerai sous peu mes recettes fétiches, simples et faciles à réaliser, et surtout sans lactose !

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